Quel avenir pour la mécanisation agricole et le développement agricole au Togo ?

La vision de l’Union Africaine

L’objectif de l’Union Africaine, est d’augmenter la productivité et la production agricole afin d’éradiquer la faim en Afrique d’ici 2025 et de nourrir une population de plus en plus nombreuse, de surcroît en voie d’urbanisation rapide car le gap est encore grand. Et c’est à juste titre que Josef Kienzle affirme : « La mécanisation agricole et l’innovation doivent faire partie de l’équation ».
Pour cela, la FAO et l’Union Africaine, ont élaboré le cadre stratégique pour la Mécanisation Agricole Durable en Afrique (MADA) en précisant dix éléments clés nécessaires à un cadre de travail pour une MADA sont les suivants :
1. Stimulation de l’énergie agricole grâce a des technologies adéquates et a des modèles d’activité innovants
2. Promotion de mécanismes de financement innovants pour la mécanisation agricole
3. Mise en place de systèmes durables pour la fabrication et la diffusion d’intrants de mécanisation agricole
4. Mécanisation durable dans toutes les chaines de valeur agroalimentaires
5. Systèmes innovants pour le développement et le transfert de technologies durables
6. Transformation durable de la préparation des terres ainsi que des pratiques de culture et d’élevage
7. Durabilité sociale et rôles : i) des petits exploitants et de leurs organisations ; ii) des femmes ; iii) des jeunes
8. Développement des ressources humaines et renforcement des capacités pour une MADA
9. Nécessite d’une vision à long terme : questions politiques et stratégiques
10. Mise en place d’institutions durables pour la coopération régionale et le réseautage.

L’engagement du Togo

S’alignant à cette feuille de route, le Togo a entrepris plusieurs reforme. Pays de l’Afrique de l’Ouest, le Togo par sa superficie (56.600km²) ne fait pas office d’un pays à fort potentiel agricole. Pourtant 3.600.000 ha de terre sont cultivables soit à peu près les 2/3 de la superficie du pays. Dans ce grand ensemble, seulement 10% bénéficie d’une mécanisation partielle pour sa mise en en valeur.
C’est dans cette même lancée que les autorités du secteur agricole au Togo annoncent le changement de paradigme. En effet, pour Noël Koutéra Bataka, Ministre de l’agriculture, de la production animale et halieutique, « Il s’agit de créer les conditions pour l’opérateur privé qui veut développer la mécanisation et qui peut le faire, en structurant les petits producteurs en coopérative. Le gouvernement crée un marché solvable à travers la structuration des producteurs. C’est un marché gagnant pour les producteurs qui peuvent ainsi rembourser leurs équipements ». (Avril 2020)

L’expérience de Klingo entreprise : En avant pour la mécanisation agricole au Togo

Ce changement de paradigme a été saisit par Klingo, développé par Boris Lodibert.
En effet, Klingo est une plateforme de prestations de services et de location d’équipements agricoles. Son but est d’élever le niveau de la mécanisation dans l’agriculture Togolaise grâce a la puissance de la technologie et a un réseau de franchise forte, afin de rendre la mécanisation agricole facilement accessible et abordables a tous les agriculteurs du Togo.
Ainsi, Klingo met à la disposition des tracteurs pour la préparation des sols et les labours.
Cette approche répond aux aspirations de la MADA qui se soucie des petits exploitants qui ne sont pas en mesure d’accéder un tracteur ou un motoculteur pour alléger la pénibilité des travaux champêtres mais surtout qui réduit la superficie exploite et les rendement choses sans lesquelles l’objectif d’éradiquer la faim ne saurait être atteint.
Le schéma de Klingo est simple :

Mais pour y arriver, Klingo ne se limite pas uniquement à la location de tracteur mais assure un appui technique par son équipe composée d’agronomes expérimentés.
Mais la tâche est immense et le défi de taille. Face à cela, Klingo sait que l’avenir est dans la synergie d’action. C’est à ce titre que klingo entreprise est ouvert au partenariat et a l’accompagnement afin que les objectifs d’éradiquer la faim en Afrique d’ici 2025 soient tout au moins une réalité au Togo.